La rhizarthrose correspond à l’usure de l’articulation située à la base du pouce entre le premier métacarpien et le trapèze qui est un os du poignet.
Bien évidemment, l’âge est un facteur déterminant comme pour l’apparition de toute arthrose. Certaines professions favorisent l’apparition d’arthrose de main. Les travailleurs manuels avec des gestes répétitifs sont les plus exposés.
La rhizarthrose peut être post-traumatique, elle apparaît régulièrement avec une fracture de la base du pouce, au niveau du premier métacarpien. Cette fracture entraine une usure plus rapide de l’articulation et par conséquent favorise l’apparition d’arthrose. Ce type d’arthrose n’est pas nécessairement lié à une polyarthralgie. La rhizarthrose est constatée chez des patients sans autre niveau d’arthrose élevé ailleurs.
Dans la majorité des cas, la douleur à la main qui amène le patient à consulter. Cette douleur est bien souvent couplée d’une articulation du pouce déformée et gonflée. Un dernier symptôme alarmant est la difficulté à saisir un objet fermement sans causer de douleur.
Le choix entre ces deux techniques est fonction de l’âge, de l’activité professionnelle, de la demande fonctionnelle, des caractéristiques de l’atteinte articulaire, des souhaits du patient et des préférences du chirurgien.
Après l’intervention, une immobilisation par manchette en résine est mise en place pour une durée de 3 semaines quelque soit la technique. La durée de récupération est en moyenne de 4 mois pour la trapézectomie et est plus courte en cas de prothèse.