Le tendon d’Achille ( ou calcanéen) est le tendon le plus volumineux de l’organisme. Il relie le mollet au talon et est situé dans l’articulation de la cheville. C’est lui qui permet la flexion du pied et la propulsion du pas.
Sa rupture est de plus en plus fréquente avec l’accroissement des activités sportives et plus particulièrement les sports à démarrage « explosif » ( volley-ball, squash, tennis…). La rupture peut survenir sur des tendinites chroniques du tendon d’Achille.
En cas de rupture du tendon d’Achille, il est encore possible de marcher avec plus de difficultés. L’examen clinique retrouve une impossibilité de se mettre sur la plante des pieds et une perte de la continuité du tendon d’Achille. Au moment de la déchirure, un bruit de déchirure retentit, de vives douleurs surviennent et le patient ressent un claquement dans le mollet.
Un bilan radiographique est systématique afin de rechercher une avulsion osseuse. Une échographie ou un IRM peut être demandé pour confirmer le diagnostic mais celui-ci est clinique.
Il consiste à une immobilisation par une botte plâtrée pour une durée de 3 mois avec un risque de mauvaise cicatrisation tendineuse et un risque de rupture plus élevée.
Il s’agit de réinsérer les extrémités du tendon soit de façon percutanée, soit à ciel ouvert. Une immobilisation pour une durée de 6 semaines est obligatoire après la chirurgie.
L’intervention est réalisée en ambulatoire. L’évolution après ce type de blessure est longue.
Il est difficile de prévenir une rupture du tendon d’Achille mais quelques mesures de prévention peuvent limiter le risque. Dans un premier temps, il est conseillé d’exercer une activité physique régulière afin de conserver une bonne élasticité des muscles et des tendons.
Lors de la pratique de sport, il est vivement recommandé de réaliser un échauffement avant d’entamer la séance et des étirements à la fin de celle-ci. Ces bonnes pratiques favorisent la récupération et limitent le risque de déchirures et de claquage.